Nouveau film sur la révolution bolivarienne


Par Thierry Deronne

VIVE TV, quand la révolution se fait télévision 52 min, VO ESP sous-titres FR, janvier 2007 Réalisation & production : Vive / Escuela Popular y Latinoamericana de Cine.

Synopsis : l´aventure collective d´une télévision de gauche dans un pays en révolution : le Venezuela. Le film zappe à travers les programmes de cette jeune télévision publique et montre la participation des coopératives paysannes, communautés indigènes, comités de terre, conseils communaux... , appuyés par un collectif de cadreurs, de preneurs de son et de fonctionnaires d´État, dans la réalisation d´un rêve que la gauche ne croyait plus possible : créer un média de masse révolutionnaire.

Si vous faites partie d´une organisation qui lutte pour l´appropriation citoyenne des médias ou que vous souhaitez informer sur le Vénézuéla, vous pouvez nous commander ce film en nous écrivant á notibarrio@yahoo.fr

Source: Blog de Thierry Deronne

Venezuela : baisse, stagnation ou augmentation de la pauvreté ?

Photo barrio La Vega (Caracas): Quentin 2006

par Humberto Marquez

Au Venezuela, on ne cesse de débattre des résultats chiffrés des politiques sociales, bien que cela importe peu aux pauvres qu’on les compte.

Pour les partisans du président Hugo Chávez, les statistiques sur l’éducation, la santé et la pauvreté montrent d’indéniables progrès. Pour ses détracteurs, ils ne sont pas fiables. Et pour la presse, l’opacité est reine.

Pendant ce temps, les agences internationales tentent de développer une façon d’évaluer les programmes sociaux créés par le gouvernement bolivarien.

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Hugo Chavez dans la ligne de la « révolution permanente »

Les richesses du Venezuela appartiennent au peuple vénézuélien
Source: Témoignages
Réélu le 3 décembre avec 63% des voix et pour 6 ans, Hugo Chavez annonce l’amplification de la lutte avec la nationalisation de l’électricité et des télécommunications, ainsi que par un meilleur contrôle de la Banque centrale et des ressources pétrolières.

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Les images du socialisme

Photo Julien Terrié 2002

par Raúl Zibechi

La polémique née dans le feu de la récente proposition du président Hugo Chavez de créer un parti unique de ses partisans au Venezuela et qui va de pair avec son initiative de construire le « socialisme du XXIe siècle », semble être une bonne opportunité pour nourrir un débat toujours vivace et nécessairement inachevé sur l’autre monde auquel nous sommes nombreux à aspirer. Comme l’a souligné le sociologue vénézuelien Edgardo Lander, il est impossible d’avancer dans le débat sans faire une évaluation du socialisme réel. Pour ceux qui comme nous se sont formés dans la pensée de Marx, l’expérience passée et présente du « mouvement historique qui s’opère sous nos yeux » (Manifeste communiste) est la référence inéluctable dans ce débat.

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Des mexicains d'Atenco à Toulouse


Comme on est pas monomaniaques... on vous invite à rencontrer les lutteurs mexicains invités par le collectif chiapas.

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Témoignages de luttes et de résistances

Du 25 au 28 février nous accueillons à Toulouse deux délégués du FPDT

pour qu'ils témoignent de la répression subie en mai 2006 et des raisons de leur lutte.

Mais eux et nous voulons aussi débattre et échanger sur les formes de la solidarité concrète

et nos luttes présentes et à venir.

Le voyage des délégués Saúl et Aldo est organisé par des collectifs de solidarité avec le Chiapas-Mexique

associés à d'autres groupes.

A Toulouse ils seront :

-Dimanche 25 février à 10 h à UTOPIA Tournefeuille

Projection du film "Romper el cerco", 49 min, VOSTF (suivie d'un débat)

-Lundi 26 février à 19 h à la librairie Terra Nova 18 rue Gambetta

Projection du film "Tierras , aviones no !" 49 min, VOSTF (suivie d'un débat)

-Mardi 27 février à 19 h à la Chapelle rue Daniel Casanova

Rencontre : Quelle solidarité dans nos luttes ? Que construisons-nous ?

-Mardi 27 et mercredi 28 février à midi à l'université du Mirail

Mardi : Projection/Atenco : " Tierras , aviones no !"

Mercredi : Et ici ? : Un film sur le mouvement anti-CPE à Toulouse

-Mercredi 28 février à 21 h à la maison de quartier de Bagatelle

Soirée rencontre/débat avec les étudiants de l'université du Mirail suivie d'un concert

Dans la région, ils seront présents

- dès le 14 février à Matens (Gaillac)

- le 15 février à Rodez

- le 16 févier à Sainte Affrique

- le 17 février à Auch

- du 19 au 21 février en Ariège

- du 22 au 24 février à Bordeaux

pour plus d'info contacter : chiapas.31@no-log.org

La phase « Socialista » du processus vénézuélien ?

Par Julien Terrié

Au delà de la caricature malhonnête propagée par tous les médias français, du Monde au Figaro en passant par Marianne et l'intarissable Libération, la création du «parti-unique-de-l'apprenti-dictateur-Chavez» ou, en réalité, le Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), constitue un nouvel élément du processus révolutionnaire vénézuelien. De plus, les nouvelles mesures du gouvernement posent des questions politiques majeures dans la perspective de ce fameux "socialisme du XXI° siècle".

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Campagne de discrédit contre Chavez

BUENOS AIRES - Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Nicolas Maduro, a déclaré que les Etats-Unis avaient lancé une campagne de discrédit contre Hugo Chavez. "Le but de cette campagne est de nuire à l'image de Hugo Chavez dans l'opinion mondiale, de le présenter comme un homme voulant bâtir une dictature au Venezuela", a déclaré le chef de la diplomatie vénézuélienne.

Au cours de cette campagne "tout est fait pour dénaturer les processus réels qui se déroulent au Venezuela", a-t-il indiqué.

Nicolas Maduro a également annoncé que les Etats-Unis s'apprêtaient, par médias internationaux interposés, à diffuser des informations destinées à créer une image négative du président du pays. Le diplomate estime que cette démarche est entreprise parce que "les réalités du Venezuela se heurtent aux intérêts impérialistes qui prédominent actuellement au sein de l'administration des Etats-Unis".

Le ministre a relevé que "la seule force en mesure de déjouer les plans agressifs est le peuple vénézuélien". "Les événements de ces huit dernières années ont montré que nous avons réussi à reconquérir le droit de bâtir une société répondant aux intérêts de la majorité de la population du pays, a-t-il dit. Maintenant la nation sait ce qu'il faut faire pour surmonter la misère et parvenir à une véritable égalité non seulement au Venezuela, mais aussi dans l'ensemble de la région".

De l'avis de Nicolas Maduro, le Venezuela montre aux pays d'Amérique latine et au monde entier un nouveau modèle de démocratie à vocation sociale.

source: tolerance.ca

Chavez claque la porte du Fmi et de la Banque Mondiale


Le président vénézuélien Hugo Chavez a décidé de retirer son pays du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, deux organisations responsables, selon lui, de la pauvreté en Amérique du sud. Elles seraient remplacées par une institution bancaire régionale. Dans le même temps, Hugo Chavez poursuit sa politique de reprise en main des industries stratégiques. Après l’électricité et les télécommunications, c’est au tour du secteur pétrolier.

J’annonce notre sortie de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Ils doivent nous rendre les fonds. Il vaut mieux que nous sortions avant qu’on nous ait pillés. Pourquoi ? Parce que ces deux institutions sont en crise’. C’est par cette déclaration que le président vénézuélien a formalisé, lundi 30 avril, le départ de son pays des deux institutions financières internationales. Dans une allocution à l’occasion de la Fête du 1er mai diffusée à la télévision nationale, Hugo Chavez a annoncé ce retrait quelques semaines après que le Venezuela eut remboursé sa dette auprès de la Banque mondiale.

Depuis quelques années, le Fmi est confronté à une crise de légitimité, notamment en Amérique latine, où il fait face à une vague de mécontentement grandissante. Les deux institutions financières internationales ont été créées, il y a plus de 60 ans, pour aider au bon fonctionnement de l'économie mondiale et lutter contre la pauvreté. Dominées depuis leur naissance par les Etats-Unis et l'Europe en vertu d'un accord informel - les premiers dirigent la Banque mondiale et les seconds le Fmi - ces organisations sont aujourd'hui contestées.

Comme le Brésil, l’Uruguay et l’Argentine qui ont remboursé, par anticipation, une grande partie de leurs dettes grâce à la croissance économique retrouvée, le Venezuela, avec cinq années d’avance, a remboursé tout ce qu’il devait à la Banque mondiale. En effet, la manne issue du boom pétrolier a permis au pays de rembourser sa dette qui était de trois milliards de dollars à son arrivée au pouvoir en 1999.

Du coup, le président Chavez demande à présent des comptes. Il a notamment réclamé la restitution des quote-parts versées par son pays au FMI et à la Banque mondiale, en tant que sociétaire de ces institutions. Soit quelques milliards de dollars. Et l’anti-américain président vénézuélien d’expliquer qu’il souhaite ’créer une institution bancaire régionale qui se substituerait à ces deux organisations’ accusées d’être ‘des mécanismes de l’impérialisme destinés à exploiter les pays pauvres’. En février dernier, le chef d’Etat vénézuélien a lancé l’idée d’une ‘Banque du Sud’ censée promouvoir la solidarité entre pays latino-américains. Le projet a reçu le soutien de l’Argentine, la Bolivie, l’Equateur et depuis peu, du géant brésilien. Reste que tous ces pays ne disposent pas, comme le Venezuela, d’une extraordinaire manne pétrolière qui lui a permis de rembourser sa dette.

Toujours dans le but de conforter son indépendance, Hugo Chavez poursuit sa politique de reprise en main des industries stratégiques. Après l’électricité et les télécommunications, le pays reprend le contrôle du secteur pétrolier. Seul membre latino-américain de l’Opep et cinquième producteur mondial, le Venezuela a donc décidé de récupérer les gigantesques gisements de la Ceinture de l’Orénoque dans l’est du pays. Cette région est gorgée de réserves de pétrole brut lourd et visqueux, jugé peu exploitable jusqu’à ces dernières années. Mais les avancées technologiques et la flambée des cours du prix du brut ont changé la donne. Le 27 avril dernier, le président a ainsi annoncé la poursuite de la nationalisation du pétrole.

Dans les faits, la plupart des grandes compagnies pétrolières internationales - comme ExxonMobil, Bp ou Total - si elles veulent continuer à exploiter les gisements, sont tenues d’accepter de céder la majorité du capital de leur filiale locale à l’entreprise publique Petroleos de Venezuela (Pvdsa). Le président Chavez a promis d’indemniser les sociétés étrangères pour la cession d’actions. Or les finances du gouvernement sont au plus bas. En effet, le rachat des parts des trois compagnies américaines dans les secteurs de l’électricité et des télécommunications a grevé le budget de l’Etat. Les finances de Pvdsa sont également dans le rouge. L’an dernier, le groupe pétrolier national a dépensé près de 13 milliards de dollars pour financer les programmes sociaux du gouvernement. D’où l’hypothèse émise par plusieurs analystes de payer les sociétés étrangères en barils d’or noir.

Bruxelles caracas

Dans le cadre des 19e rencontres des Cinémas d'Amérique Latine, le Cercle Venezuela Toulouse animera un petit-déjeuner débat après la projection du film "Bruxelles-Caracas", le Samedi 17 MARS, à 10 heures, Cinéma Utopia Tournefeuille. N'oubliez pas d'apporter vos croissants !
Voir la bande annonce du film:




Bruxelles-Caracas



Voir la conférence qui a suivi le film : Conférence Cercle Venezuela Toulouse