C'est le genre de chronique que l'on voudrait ne jamais avoir à écrire. L'année dernière je publiais un article sur l'insécurité à Caracas intitulé "La délinquance aura-t-elle la peau de la 'Révolution bolivarienne'?". Le reportage commençait avec le témoignage d'un chauffeur de taxi, Pastor. Samedi dernier il a perdu la vie, victime, lui aussi, de la délinquance.
C’est une université un peu spéciale, où l’on étudie le plus souvent dehors, assis en rond sous les arbres. Certains étudiants portent un simple pagne, d’autres vont et viennent pieds nus, tous parlent une langue différente de l’espagnol.
L’Université de Tauca (au centre du pays) se situe au cœur du Venezuela indigène, à la confluence du Rio Caura et de la route Ciudad Bolívar-Caicara del Orinoco, les deux principales voies de communication indiennes du pays.