Maurice LEMOINE, Chávez Presidente, éditions Flammarion, 2003.
Hugo Chávez... Des centaines de milliers de Vénézuéliens maudissent chaque jour leur président et aimeraient le voir mort - ou en tout cas écarté du pouvoir. A Washington, quelques importants personnages n’en pensent pas moins. Et pourtant, depuis 1998, élection après élection, dans un cadre démocratique, "le peuple" - c’est-à-dire la majorité - appuie celui qu’il considère comme son meilleur représentant. Comment comprendre "l’énigme Chávez" sans se pencher sur le quotidien de la "révolution bolivarienne" ? Plus pragmatique qu’idéologique, elle a su développer des programmes sociaux sans équivalent dans une Amérique latine accablée par la pauvreté. Elle prône une démocratie "participative", dans laquelle les citoyens s’emploient à devenir le moteur de leur propre histoire. Elle cherche la voie d’un "socialisme du XXIe siècle", laissant par devers lui les erreurs du passé, et manifeste une fantastique volonté d’intégration avec les autres nations de la région.
Maurice LEMOINE, Le Venezuela de Chavez, éditions alternatives, 2006.
Hugo Chávez est le président le plus populaire - et le plus haï - d’Amérique Latine. Pour vaincre la misère dans un Venezuela où le pétrole coule à flots, n’a-t-il pas engagé une révolution ? Haut en couleur, ancien lieutenant-colonel au passé de putschiste, Chávez fascine les uns et dérange les autres. En particulier l’oligarchie vénézuélienne et les Américains qui, dans le climat de l’après-11 Septembre, voudraient se débarrasser de ce dirigeant trop indépendant. Et prendre le contrôle de l’or noir.
Toutes les forces de l’opposition s’unissent dans un seul but : faire tomber le Président. Pour le déstabiliser, elles peuvent compter sur une groupe de militaires et sur quelques « amis » de la CIA. Les médias se chargeront de soulever la société civile en brandissant la menace d’une dictature. Le plan est établi, le sang va couler et Chávez fera un coupable idéal. Mais les conspirateurs oublient l’essentiel : le jour J, comment réagira le peuple, l’immense masse des déshérités ?
Franck GAUDICHAUD, Le volcan latino-américain, éditions textuels, 2008.
Une Amérique latine en mouvement par Franck Gaudichaud 11 • Première Partie La « Patria Grande»? Approches problématiques continentales ... 45 Les nouvelles formes de l'Empire. États-Unis et Amérique latine : hiérarchie, réseaux et clients par James Petras 47 Les multinationales en Amérique latine expansion, impact et résistances par Cédric Durand et Alexis Saludjian.. 75 Alba contre Alca. Vers une nouvelle voie pour l'intégration régionale? par Thomas Fritz 99 Mouvements indigènes en Amérique latine. Entre rébellions et pouvoirs par Bernard Duterme 119 Une analyse du mouvement féministe latino-américain et caribéen dans la mondialisation par Jules Falquet 137 Les réformes agraires un enjeu actuel des luttes sociales paysannes? par Hélène Roux 1S7 • Deuxième Partie Gauches latino-américaines et mouvements sociaux. Une mosaïque d'expériences 179 Le Venezuela et le processus bolivarien par Edgardo Lander et Pablo Navarrete 181 La révolution d'Evo Morales ou les voies sinueuses de la refondation de la Bolivie par Hervé Do Alto 205 L'Equateur à la croisée des chemins par Maurice Lemoine et Eric Toussaint 225 Cuba après Fidel Castro ou les dilemmes de la transition par Janette Habel 245 La « mouche bleue » du pouvoir et le social-libéralisme. Cinq années de gouverneur Lula au Brésil par Michaël Lôwy 273 L'Argentine des Kirchner : des continuités au double discours par Maristella Svampa. 291 Le Chili de Michelle Bachelet, un pays modèle. par Franck Gaudichaud 315 Mexique. Crise politique, élections et résistances par Arturo Anguiano. 337 Les pièces du puzzle colombien par Jairo Extrada Alvarez 363 • Éléments de réflexion et de débat : Socialisme du XXI° siècle, démocratie et néolibéralisme en Amérique latine 383 Démocratiser la démocratie? Réinvention démocratique, néolibéralisme et mouvements sociaux en Amérique latine par Atilio Borôn 385 Amérique latine : vers le socialisme du XXIe siècle par Claudio Katz 407 La dette latino-américaine, la banque du sud et la construction du socialisme du XXIe siècle par Éric Toussaint 427 450 pages édition : mai 2008.
Eva GOLINGER, Code Chávez. CIA contre Venezuela, éditions Oser Dire, 2006.
C’est en avocate que l’auteur de cet ouvrage, Eva Golinger, apporte les preuves qui démontrent comment le gouvernement de M. George W. Bush a tenté d’ « en finir » avec le président vénézuélien Hugo Chávez. S’appuyant sur une importante documentation provenant d’organismes officiels américains, l’auteure met en évidence le rôle de la Central Intelligence Agency (CIA), de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) et de la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED) pour construire et financer un mouvement d’opposition n’écartant pas les options violentes, comme l’a prouvé la tentative de coup d’Etat du 11 avril 2002.
Une place importante est accordée à la NED, sorte d’organisation non gouvernementale créée par l’administration Reagan pour financer « légalement », dans le monde entier, des organisations jusque-là prises en charge par la CIA. Bien que le livre ressemble parfois à un roman d’espionnage, il s’agit là d’un authentique témoignage sur des pratiques déjà employées, du Chili au Nicaragua.
Ouvrage collectif. Amérique Latine. A gauche toute ?, coédition CETRI & Couleur Livres.
Le « virage à gauche » négocié en Amérique latine ces dix dernières années, sur fond de profondes inégalités sociales, a-t-il un avenir ? Offre-t-il d’abord un visage unique ? Pour les uns, le retour de l’Etat, les nouvelles politiques sociales, la récupération d’une souveraineté sur les richesses naturelles, la mise en cause de l’hégémonie états-unienne et l’intégration politique du sous-continent structurent un mouvement d’ensemble ; pour d’autres, ces vœux pieux cachent mal une cacophonie de styles et d’orientations. Les « nouveaux mouvements sociaux » qui ont joué un rôle déterminant dans la critique des années néolibérales sont-ils en phase avec les « nouveaux pouvoirs » ? Le bien-être des populations latino-américaines va-t-il enregistrer de réels progrès ?
Trois sociologues du CETRI (Centre tricontinental) apportent leur propre éclairage. Souvent complémentaires, leurs réflexions témoignent aussi de grilles de lecture plurielles. Guy Bajoit analyse les différentes voies du développement suivies en Amérique latine hier et aujourd’hui : de l’Etat au marché, du marché au retour de l’Etat. François Houtart étudie en quoi le passage de la résistance aux alternatives sur le continent latino constitue un défi pour l’analyse sociale. Enfin, Bernard Duterme jauge la portée politique de mouvements sociaux – les rébellions indigènes – en amont, au cœur ou en marge du « virage à gauche ».
Eric Toussaint, Banque du Sud et nouvelle crise internationale, éditions syllepse, 2007
La crise des subprimes, à l’été 2007, a révélé la crise internationale de la dette privée. Ses répercussions seront profondes et durables. Dans “Banque du Sud et nouvelle crise internationale”, Eric Toussaint, Président du Comité de Belgique pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), membre du Conseil international du Forum Social Mondial (FSM) et Docteur en sciences politiques, réunit les facteurs qui montrent combien le monde est en train de « changer de base ». Du moins, il n’en a jamais été aussi près. Au moment où la crise des subprimes révèle l’ampleur de la crise du capitalisme néolibéral, l’initiative prise par 7 pays d’Amérique latine de créer une Banque du Sud pourrait jeter les bases d’une autre architecture financière internationale. C’est ce qu’expose l’auteur dans ce livre clair et synthétique, accessible aux non initiés, pourvu qu’ils veuillent faire l’effort de comprendre le monde économique contemporain.
Merci Yannick...
Hugo Chávez... Des centaines de milliers de Vénézuéliens maudissent chaque jour leur président et aimeraient le voir mort - ou en tout cas écarté du pouvoir. A Washington, quelques importants personnages n’en pensent pas moins. Et pourtant, depuis 1998, élection après élection, dans un cadre démocratique, "le peuple" - c’est-à-dire la majorité - appuie celui qu’il considère comme son meilleur représentant. Comment comprendre "l’énigme Chávez" sans se pencher sur le quotidien de la "révolution bolivarienne" ? Plus pragmatique qu’idéologique, elle a su développer des programmes sociaux sans équivalent dans une Amérique latine accablée par la pauvreté. Elle prône une démocratie "participative", dans laquelle les citoyens s’emploient à devenir le moteur de leur propre histoire. Elle cherche la voie d’un "socialisme du XXIe siècle", laissant par devers lui les erreurs du passé, et manifeste une fantastique volonté d’intégration avec les autres nations de la région.
Maurice LEMOINE, Le Venezuela de Chavez, éditions alternatives, 2006.
Hugo Chávez est le président le plus populaire - et le plus haï - d’Amérique Latine. Pour vaincre la misère dans un Venezuela où le pétrole coule à flots, n’a-t-il pas engagé une révolution ? Haut en couleur, ancien lieutenant-colonel au passé de putschiste, Chávez fascine les uns et dérange les autres. En particulier l’oligarchie vénézuélienne et les Américains qui, dans le climat de l’après-11 Septembre, voudraient se débarrasser de ce dirigeant trop indépendant. Et prendre le contrôle de l’or noir.
Toutes les forces de l’opposition s’unissent dans un seul but : faire tomber le Président. Pour le déstabiliser, elles peuvent compter sur une groupe de militaires et sur quelques « amis » de la CIA. Les médias se chargeront de soulever la société civile en brandissant la menace d’une dictature. Le plan est établi, le sang va couler et Chávez fera un coupable idéal. Mais les conspirateurs oublient l’essentiel : le jour J, comment réagira le peuple, l’immense masse des déshérités ?
Franck GAUDICHAUD, Le volcan latino-américain, éditions textuels, 2008.
Une Amérique latine en mouvement par Franck Gaudichaud 11 • Première Partie La « Patria Grande»? Approches problématiques continentales ... 45 Les nouvelles formes de l'Empire. États-Unis et Amérique latine : hiérarchie, réseaux et clients par James Petras 47 Les multinationales en Amérique latine expansion, impact et résistances par Cédric Durand et Alexis Saludjian.. 75 Alba contre Alca. Vers une nouvelle voie pour l'intégration régionale? par Thomas Fritz 99 Mouvements indigènes en Amérique latine. Entre rébellions et pouvoirs par Bernard Duterme 119 Une analyse du mouvement féministe latino-américain et caribéen dans la mondialisation par Jules Falquet 137 Les réformes agraires un enjeu actuel des luttes sociales paysannes? par Hélène Roux 1S7 • Deuxième Partie Gauches latino-américaines et mouvements sociaux. Une mosaïque d'expériences 179 Le Venezuela et le processus bolivarien par Edgardo Lander et Pablo Navarrete 181 La révolution d'Evo Morales ou les voies sinueuses de la refondation de la Bolivie par Hervé Do Alto 205 L'Equateur à la croisée des chemins par Maurice Lemoine et Eric Toussaint 225 Cuba après Fidel Castro ou les dilemmes de la transition par Janette Habel 245 La « mouche bleue » du pouvoir et le social-libéralisme. Cinq années de gouverneur Lula au Brésil par Michaël Lôwy 273 L'Argentine des Kirchner : des continuités au double discours par Maristella Svampa. 291 Le Chili de Michelle Bachelet, un pays modèle. par Franck Gaudichaud 315 Mexique. Crise politique, élections et résistances par Arturo Anguiano. 337 Les pièces du puzzle colombien par Jairo Extrada Alvarez 363 • Éléments de réflexion et de débat : Socialisme du XXI° siècle, démocratie et néolibéralisme en Amérique latine 383 Démocratiser la démocratie? Réinvention démocratique, néolibéralisme et mouvements sociaux en Amérique latine par Atilio Borôn 385 Amérique latine : vers le socialisme du XXIe siècle par Claudio Katz 407 La dette latino-américaine, la banque du sud et la construction du socialisme du XXIe siècle par Éric Toussaint 427 450 pages édition : mai 2008.
Eva GOLINGER, Code Chávez. CIA contre Venezuela, éditions Oser Dire, 2006.
C’est en avocate que l’auteur de cet ouvrage, Eva Golinger, apporte les preuves qui démontrent comment le gouvernement de M. George W. Bush a tenté d’ « en finir » avec le président vénézuélien Hugo Chávez. S’appuyant sur une importante documentation provenant d’organismes officiels américains, l’auteure met en évidence le rôle de la Central Intelligence Agency (CIA), de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid) et de la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED) pour construire et financer un mouvement d’opposition n’écartant pas les options violentes, comme l’a prouvé la tentative de coup d’Etat du 11 avril 2002.
Une place importante est accordée à la NED, sorte d’organisation non gouvernementale créée par l’administration Reagan pour financer « légalement », dans le monde entier, des organisations jusque-là prises en charge par la CIA. Bien que le livre ressemble parfois à un roman d’espionnage, il s’agit là d’un authentique témoignage sur des pratiques déjà employées, du Chili au Nicaragua.
Ouvrage collectif. Amérique Latine. A gauche toute ?, coédition CETRI & Couleur Livres.
Le « virage à gauche » négocié en Amérique latine ces dix dernières années, sur fond de profondes inégalités sociales, a-t-il un avenir ? Offre-t-il d’abord un visage unique ? Pour les uns, le retour de l’Etat, les nouvelles politiques sociales, la récupération d’une souveraineté sur les richesses naturelles, la mise en cause de l’hégémonie états-unienne et l’intégration politique du sous-continent structurent un mouvement d’ensemble ; pour d’autres, ces vœux pieux cachent mal une cacophonie de styles et d’orientations. Les « nouveaux mouvements sociaux » qui ont joué un rôle déterminant dans la critique des années néolibérales sont-ils en phase avec les « nouveaux pouvoirs » ? Le bien-être des populations latino-américaines va-t-il enregistrer de réels progrès ?
Trois sociologues du CETRI (Centre tricontinental) apportent leur propre éclairage. Souvent complémentaires, leurs réflexions témoignent aussi de grilles de lecture plurielles. Guy Bajoit analyse les différentes voies du développement suivies en Amérique latine hier et aujourd’hui : de l’Etat au marché, du marché au retour de l’Etat. François Houtart étudie en quoi le passage de la résistance aux alternatives sur le continent latino constitue un défi pour l’analyse sociale. Enfin, Bernard Duterme jauge la portée politique de mouvements sociaux – les rébellions indigènes – en amont, au cœur ou en marge du « virage à gauche ».
Eric Toussaint, Banque du Sud et nouvelle crise internationale, éditions syllepse, 2007
La crise des subprimes, à l’été 2007, a révélé la crise internationale de la dette privée. Ses répercussions seront profondes et durables. Dans “Banque du Sud et nouvelle crise internationale”, Eric Toussaint, Président du Comité de Belgique pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), membre du Conseil international du Forum Social Mondial (FSM) et Docteur en sciences politiques, réunit les facteurs qui montrent combien le monde est en train de « changer de base ». Du moins, il n’en a jamais été aussi près. Au moment où la crise des subprimes révèle l’ampleur de la crise du capitalisme néolibéral, l’initiative prise par 7 pays d’Amérique latine de créer une Banque du Sud pourrait jeter les bases d’une autre architecture financière internationale. C’est ce qu’expose l’auteur dans ce livre clair et synthétique, accessible aux non initiés, pourvu qu’ils veuillent faire l’effort de comprendre le monde économique contemporain.
Merci Yannick...
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