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Le Venezuela, pays indépendant et souverain, est confronté à une campagne de désinformation de l'opposition au sujet de la fin de la concession accordée à la chaîne RCTV

Nous, soussignés, tenons à exprimer notre respect total de la décision indépendante et souveraine du gouvernement du Venezuela de ne pas renouveler la concession qui aurait permis à RCTV de continuer à exploiter l'espace radio-électrique, et de rejeter la campagne de désinformation que l'opposition et de puissants groupes économiques ont déclenché au Venezuela et dans la communauté internationale.

La chaîne RCTV n'a pas cessé d'exister.
Le gouvernement du Venezuela a décidé de ne pas renouveler l'autorisation qui permettrait à la chaîne RCTV de continuer à émettre son signal dans l'espace ouvert, autorisation qui expire le 27 mai prochain.
RCTV pourra continuer à émettre son signal par câble, satellite et internet.
La décision du gouvernement s'inscrit dans le cadre juridique et constitutionnel du Venezuela.
RCTV a eu pleinement accès aux tribunaux vénézuéliens et a pufaire usage des garanties légales et constitutionnelles qu'ils offrent. La direction de RTCV a introduit deux recours devant le Tribunal suprême de justice ; le gouvernement, toujours respectueux du droit, appliquera toute décision de ce plus haut tribunal du pays.
Au Venezuela, il n'existe pas de renouvellement automatique de la concession. La société de télévision savait que le délai venait à expiration et que le gouvernement avait la faculté de renouveler la concession ou d'y mettre fin. Le décret Nº 1577 du 27 mai 1987, qui fixe le Règlement relatif aux concessions accordées aux télévisions et radios, est antérieur à l'arrivée au pouvoir du gouvernement actuel.

Des cas similaires de non-renouvellement d'une concession par un État sont fréquents en Europe et dans tous les pays du monde.
La liberté d'opinion et la pluralité sont garanties par la Constitution nationale et par tous les mécanismes juridiques et institutionnels qui font du Venezuela une république démocratique.

Le Parlement européen n'a pas à s'immiscer dans les affaires intérieures du Venezuela.
L'opposition vénézuélienne a utilisé cette chaîne de télévision pour développer des activités illégales et créer un climat d'affrontement entre les Vénézuéliens, comme ce fut le cas pendant le coup d'État manqué d'avril 2002 et le sabotage pétrolier de 2002 et 2003, quand cette chaîne a prôné ouvertement la rupture de l'ordre démocratique au Venezuela en menant une campagne de terreur et de manipulation de l'information, qui a conduit le pays au bord d'un affrontement fratricide.

Ces mêmes milieux font campagne pour que le Parlement européen et d'autres instances internationales se prononcent contre la décision légale et souveraine du gouvernement vénézuélien.

Étant donné que la prorogation ou non des concessions accordées à des particuliers relève de la gestion habituelle de tous les gouvernements en Europe et dans le monde, nous, organisations sociales, humanitaires, politiques, solidaires, syndicales et culturelles, qui connaissons la situation actuelle au Venezuela, nous exigeons que le Parlement européen évite de créer un précédent grave d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres États, et surtout, qu'il ne protège pas ceux qui déclenchent des campagnes irresponsables et cherchent à précipiter le Venezuela dans le chaos et la guerre civile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Julien Terrié

Anonyme a dit…

Vous etes honteux communiste de merde