Le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) n’est pas « l’enfant Jésus », selon l’expression du député chaviste Luis Tascon, mais sa naissance est tout aussi attendue. La semaine dernière, le président vénézuélien Hugo Chavez a donné le coup d’envoi du Parti de la révolution, conforté en ce sens par les six millions de suffrages obtenus le 3 décembre dernier lors de la présidentielle. Il s’agit, selon ses propos, de faire la preuve d’une plus grande unité politique pour affronter les défis de transformation du pays, et d’avancer sur le chemin « du socialisme du XXIe siècle », objectif phare du gouvernement bolivarien. Actuellement, la majorité présidentielle est assurée par vingt-quatre partis et organisations.
Dans la foulée des déclarations du locataire du palais de Miraflores, le Mouvement électoral du peuple et l’Unité populaire du Venezuela ont annoncé leur prochaine dissolution. Elle sera effective dès le mois de janvier 2007 pour le Mouvement Ve République (MVR), la coalition électorale fondée par Hugo Chavez. La création du PSUV soulève des interrogations et des débats, même si les forces en présence s’accordent à souligner la nécessité de l’union. Mais, à l’inverse de la gauche colombienne qui, après son score honorable de l’élection présidentielle en mai dernier (la gauche a obtenu un résultat inédit devenant ainsi la deuxième force politique du pays), a opté pour la création d’un parti et d’une direction constitués des différentes sensibilités la composant auparavant, dans le cas vénézuélien, il ne s’agit pas d’un pôle ou d’une coalition de tendances. Le Parti communiste vénézuélien, fort d’une tradition politique, sociale et électorale de soixante-seize ans, a conditionné la semaine dernière son adhésion aux choix des adhérents réunis lors d’un congrès extraordinaire prévu en mars 2007, selon la déclaration de son comité central : « Notre rôle (...) réside dans la construction des forces sociales capables de faire avancer les changements qui mûrissent dans la société, a rappelé son secrétaire général, Oscar Figuera. Nous ne faisons pas partie de ce processus pour (...) des postes », a-t-il précisé. Un point sensible car nul n’ignore l’existence de pique-assiettes et autres arrivistes au sein de la mouvance chaviste.
D’aucuns ont tenu à souligner que les formations partisanes de la révolution bolivarienne ne souhaitant pas s’intégrer au PSUV ne seraient pas pour autant marginalisées. Quant au dirigeant du MVR, William Lara, il a, une fois de plus, rappelé qu’il ne s’agissait pas « d’un parti unique mais uni » de la révolution. Cathy Ceïbesite du PSUV
source: l'humanité
Dans la foulée des déclarations du locataire du palais de Miraflores, le Mouvement électoral du peuple et l’Unité populaire du Venezuela ont annoncé leur prochaine dissolution. Elle sera effective dès le mois de janvier 2007 pour le Mouvement Ve République (MVR), la coalition électorale fondée par Hugo Chavez. La création du PSUV soulève des interrogations et des débats, même si les forces en présence s’accordent à souligner la nécessité de l’union. Mais, à l’inverse de la gauche colombienne qui, après son score honorable de l’élection présidentielle en mai dernier (la gauche a obtenu un résultat inédit devenant ainsi la deuxième force politique du pays), a opté pour la création d’un parti et d’une direction constitués des différentes sensibilités la composant auparavant, dans le cas vénézuélien, il ne s’agit pas d’un pôle ou d’une coalition de tendances. Le Parti communiste vénézuélien, fort d’une tradition politique, sociale et électorale de soixante-seize ans, a conditionné la semaine dernière son adhésion aux choix des adhérents réunis lors d’un congrès extraordinaire prévu en mars 2007, selon la déclaration de son comité central : « Notre rôle (...) réside dans la construction des forces sociales capables de faire avancer les changements qui mûrissent dans la société, a rappelé son secrétaire général, Oscar Figuera. Nous ne faisons pas partie de ce processus pour (...) des postes », a-t-il précisé. Un point sensible car nul n’ignore l’existence de pique-assiettes et autres arrivistes au sein de la mouvance chaviste.
D’aucuns ont tenu à souligner que les formations partisanes de la révolution bolivarienne ne souhaitant pas s’intégrer au PSUV ne seraient pas pour autant marginalisées. Quant au dirigeant du MVR, William Lara, il a, une fois de plus, rappelé qu’il ne s’agissait pas « d’un parti unique mais uni » de la révolution. Cathy Ceïbesite du PSUV
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