Vendredi 24 novembre 2006: 5 Heures pour le Venezuela
Libellés :
activités du cercle
120 personnes se sont retrouvées au 28 rue de la pomme pour assister une soirée sur le Venezuela à partir de 17h.
Après un film de la télévision suisse posant les enjeux du scrutin du 3 décembre 2006, Renaud Lambert, journaliste du Monde Diplomatique revenant du Venezuela, nous a présenté ce qu'il se passe politiquement dans ce fameux processus bolivarien sans épargner des petites critiques et limites de ce processus.
Greg Oaxley du courant "La riposte" membre de la campagne "manos fuera de Venezuela" a expliqué la nécessité d'approfondir le processus révolutionnaire et construire "rapidement le socialisme" pour mieux résister aux différentes attaques de l'impérialisme.
Le Cercle Venezuela Toulouse co-organisateur de l'évènement était représenté par Julien Terrié qui a détaillé le programme de la Semaine pour le Venezuela à Toulouse, qui grâce une multiplication d'initiatives veut toucher le maximum de secteurs et aborder les différents thèmes du processus révolutionnaire en cours. Cette semaine tombe volontairement dans une fenêtre médiatique importante où les médias des élites (vénézueliennes mais aussi européennes) vont continuer à désinformer la population sur la situation au Venezuela et soutenir contre toute éthique journalistique l'opposition au gouvernement Chavez.
Le débat a été riche et nous avons répondu aux questions posées sur le fonctionnement de cette fameuse démocratie participative, insistant sur le processus de révocabilité des élus prévu dans l'article 72 de la constitution. Les questions ont abordé le thème des usines récupérées par l'Etat et les travailleurs: la fameuse « Cogestion » qui permet de sauver l'outil de travail laissé par les patrons et donner le pouvoir de décision à l'assemblée générale des travailleurs de l'entreprise.
Dans le débat, nous sommes revenu sur le fonctionnement des missions sociales et l'implication des communautés dans la gestion de l'argent public.
L'ambassadeur du Venezuela en France, Jesus Perez a conclu l'évènement expliquant les enjeux de l'élection du 3 décembre 2006, sur les potentielles tentatives de déstabilisation du gouvernement bolivarien: les probables accusations de fraude de la part de l'opposition si le scrutin n'est pas très largement en faveur de Chavez.
Il a appelé tout le monde à être vigilant et à continuer à diffuser l'information sur la réalité du processus vénézuelien.
L'évènement s'est terminé avec un concert de musique llanera où tout le monde à chanter avec Gebert et ses musiciens y compris Jesus Perez...
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire