Jeudi 21 décembre, Benoit Borrits, économiste, ex-dirigeant d'entreprise et membre du conseil scientifique d'Attac, nous a parlé de libre circulation des capitaux, de controle des changes. Nous avons pris l'exemple du Venezuela.
Comment mettre en place une politique résolument sociale et protectrice de l'environnement sans faire fuire les capitaux et avec eux l'activité économique et les emplois. Selon B Borrits, limiter la libre circulation des capitaux est une condition nécessaire, sans laquelle toute politique délibérée ménerait au chaos ou serait contrainte de revoir ses ambitions à la baisse (c'est à dire à des ajustements à la marge, cas de la France en 82-83). Cela peut être fait par la taxation des transactions, ou bien par le controle des changes.
Mais le controle des changes, ça nous fait peur ! Serait-ce synonyme d'isolement, de privation, de renoncement aux libertés individuelles ? Bien sûr que non, cela consiste simplement à ne pas laisser les marchés financiers décider des politiques publiques...
Pourquoi le Venezuela a t'il mis en place une telle politique ? Cela a limité la fuite des capitaux et fait en sorte que la politique soit décidée par les représentants du peuple et non par les élites indutrielles et financières. Après quelques années difficiles, le pays fait 9% de croissance (la plus forte du continent) et affiche une vitalité économique nouvelle.
Comme quoi controle des changes, cela ne veut pas dire "sovietisation" ! La preuve c'est Keynes lui-même qui proposait une chambre de compensation internationale, idée qui n'a jamais été suivie et que Benoit Borrits souhaite réhabiliter. C'est "amusant" de voir comment une mesure proposée par un économiste libéral à l'époque fait office de mesure sovietico-archaïque aujourd'hui ! Des préjugés à combattre ...
Comment mettre en place une politique résolument sociale et protectrice de l'environnement sans faire fuire les capitaux et avec eux l'activité économique et les emplois. Selon B Borrits, limiter la libre circulation des capitaux est une condition nécessaire, sans laquelle toute politique délibérée ménerait au chaos ou serait contrainte de revoir ses ambitions à la baisse (c'est à dire à des ajustements à la marge, cas de la France en 82-83). Cela peut être fait par la taxation des transactions, ou bien par le controle des changes.
Mais le controle des changes, ça nous fait peur ! Serait-ce synonyme d'isolement, de privation, de renoncement aux libertés individuelles ? Bien sûr que non, cela consiste simplement à ne pas laisser les marchés financiers décider des politiques publiques...
Pourquoi le Venezuela a t'il mis en place une telle politique ? Cela a limité la fuite des capitaux et fait en sorte que la politique soit décidée par les représentants du peuple et non par les élites indutrielles et financières. Après quelques années difficiles, le pays fait 9% de croissance (la plus forte du continent) et affiche une vitalité économique nouvelle.
Comme quoi controle des changes, cela ne veut pas dire "sovietisation" ! La preuve c'est Keynes lui-même qui proposait une chambre de compensation internationale, idée qui n'a jamais été suivie et que Benoit Borrits souhaite réhabiliter. C'est "amusant" de voir comment une mesure proposée par un économiste libéral à l'époque fait office de mesure sovietico-archaïque aujourd'hui ! Des préjugés à combattre ...
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